Elles sont naturelles, banales et même saines, c’est la ligne officielle. En réalité, les odeurs intimes peuvent être gênantes ou carrément handicapantes, selon leur intensité… et leur odeur. Pour limiter le phénomène, suivez quelques conseils simples mais utiles !
1) Consultez un médecin
Autant se faire à l’idée que les odeurs intimes sont normales et inévitables. En cas de changement d’odeur, en revanche, ou de gêne quotidienne, la première étape est de consulter pour éliminer les infections et les maladies, cause la plus fréquente des odeurs trop fortes.
2) Éviter le karcher
On aimerait emballer l’idée, mais parfois il vaut mieux être clair : le karcher avec la pomme de douche ou la douche vaginale, on oublie. L’eau est trop agressive et la méthode déséquilibre la flore vaginale et aggrave le problème. On se contente d’un nettoyage externe et d’une eau tiède, l’eau trop chaude éradiquant les bonnes bactéries vaginales.
- 3. changer de savon
Le même principe s’applique aux savons et aux gels douche, dont les produits chimiques peuvent violer tout un écosystème délicat. En principe, l’eau suffit à laver nos attributs royaux – de l’extérieur. Sinon, choisissez un produit d’hygiène intime à pH doux ou utilisez un mélange de 2 gouttes d’huile d’arbre à thé dans 17 cl d’eau.
- Pas de chicanerie sur l’hygiène
Est-il nécessaire de le préciser ? Pour maintenir les odeurs dans des limites socialement acceptables, changez de sous-vêtements tous les jours, voire de pantalons s’ils sont serrés, et lavez-les à la même cadence sans savon !
5) On surveille nos culottes
Comme le savon, les sous-vêtements peuvent contenir des matières synthétiques ou être traités avec des produits chimiques. En cas d’odeurs suspectes, on investit immédiatement dans une culotte de qualité, pas trop serrée et de préférence en coton.
- Se méfier des produits de protection intime
Des serviettes hygiéniques parfumées ? Remplies de produits chimiques. Les serviettes hygiéniques ? Des produits pas toujours identifiés, tout comme les tampons, dont la composition est souvent inconnue. Autant de bonnes raisons de choisir des protections de qualité et, surtout, de les changer très régulièrement. Non, un tampon n’est pas fait pour durer toute la journée !
7) On mise sur les yaourts
Notre royaume intime regorge de bonnes bactéries, qui maintiennent l’équilibre de la flore vaginale. Pour les chouchouter, on les aide à se développer avec des probiotiques, dans des yaourts ou en compléments… faisant d’une pierre deux coups, ces bonnes bactéries étant également bénéfiques pour les intestins.
8) On mange mieux
Attention, révélation : le vagin contient des levures, ces micro-organismes vivants. Le problème ? Lorsque ces levures prolifèrent, elles déclenchent des infections. Si vous avez des odeurs excessives, limitez les aliments qui augmentent le taux de levures dans votre organisme, comme le pain, la bière, le sucre ou les champignons. A l’inverse, on augmente la consommation d’ail et de chlorophylle.
9) Améliorez votre bain
Oubliez le bain bouillant, car l’eau chaude détruit les bonnes bactéries. Prenez un bain tiède et ajoutez un verre de vinaigre de cidre, un antibactérien naturel, ou 2 cuillères à café de bicarbonate de soude, qui régule le pH. On marine 15 minutes avant de rincer, là encore sans karcher.
10) On fait la paix
Au moindre déséquilibre, la flore vaginale réagit en redoublant ses odeurs, ce qui nous réjouit rarement… mais reste cependant totalement naturel et sans rapport avec la saleté à laquelle beaucoup d’entre nous les associent. Et si nous lâchions du lest pour nous réconcilier avec notre corps et ses odeurs, plutôt que de l’aseptiser à outrance ?
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